M’en allant promener
Je me mets a penser
Que sous ce corps doré
Abrite un coeur d’acier
Qui s’est fabriqué
Apres tant d’années
A force de coyoyer
Des êtres sans vérité
Des êtres sans pitié
Comment me consoler
Comment pardonner
Peut-on vivre selon sa volonté
Que de vanité
Rien qu’a y penser
Me voila pris de nausée
Mon ame est chavirée
Je perds mon sens inné
De donner et de partager
Je me remet a rêver
Que cette destinée
Va m’apporter
Une ame de vérité
Qui saura combler
Ce vide d’amour et d’amitié
Je peux m’endimancher
Je peux prier
Je peux danser et festoyer
Mais sans cette âme qui peux m’aimer
Comme je peux aimer et partager
Je ne cesserai de pleurer.
joly, artiste poete, tous droits réservés. 1997-2016